Plantons le contexte
Soit un serveur desservant une information affichée à un public assez nombreux.
Cette information est importante pour le confort du public.
La société gérant ce serveur tenant à soigner son image, elle essaie de mettre en œuvre les moyens nécessaires pour que ladite information soit affichée en permanence. Cela se traduit, entre autre, par une prime versée au personnel qui s'occupe de la maintenance dudit serveur, aussi bien la maintenance matériel que logiciel.
Bien entendu, si le serveur tombe en rade, il faut le remplacer le plus rapidement possible, la préconisation étant de changer le serveur dans l'heure qui suit sa défaillance.

Un problème survient
Ledit serveur tombe en mal. Jusque là, c'est classique. Le personnel devant le remplacer utilise l'outil qui va bien pour installer le logiciel adéquat sur la machine de remplacement, et PAF, cette installation échoue ! Il devient impossible de remplacer le serveur par quelque chose qui fonctionne.
Cette situation se prolonge pendant plus de 24 heures.

Gestion du problème
Ce matin, la situation étant pour le moment sans solution, tout le monde s'affole. Moultes échanges de mails : pour indiquer une autre solution, pour proposer un contournement, bon sang, on va perdre la prime, pour féliciter de la réparation du problème, pour signaler que en fait non, ça ne marche toujours pas, non mais tu ne réalises pas, la prime s'en va !, pour planifier des réunions pour que la situation ne se reproduise pas, pour annoncer la fin du monde, pour... Ah... Tiens... Non... Plus rien... Voilà plus d'une heure et demi sans un mail sur le sujet... Ah si ! Les mails reprennent !

Que s'est t'il passé ?
Il y a eu la pause repas ! Le problème est grave, mais pas au moins de décaler son repas, il ne faut pas non plus exagérer !

Conclusion

On en tire le principe suivant :
Pour connaître l'importance d'un problème, attendons de voir l'impact de la pause repas à venir !