Le journal Le Monde, dans l'article suivant "Ton génome pour 1 000 dollars", nous parle de la société 23andMe qui offre comme principal service de décoder une partie de notre ADN à partir de notre salive. Cette société décode notamment certains éléments qui permettraient de déterminer la prédisposition à certaines maladies, ou encore la capacité à éliminer rapidement ou non la caféine, etc.

Ce qui m'a particulièrement choqué dans cet article, c'est la citation d'un ingénieur de Google. Je cite : "Chez Google, je fais souvent passer des entretiens d'embauche, et la perspective d'une sélection génétique des candidats m'intéresse. Par exemple j'aimerais savoir d'emblée qui est plutôt un meneur, et qui est un suiveur... Déjà, pour les postes importants, les entreprises font passer aux candidats des tests de QI, elles enquêtent sur leur passé, leur santé, leur comportement sur Internet. La sélection génétique sera une façon plus efficace de faire ce que nous faisons déjà. Et quand ma fille sera en âge de se marier, il faudra que mon gendre soit génétiquement parfait."

Personnellement, ce raisonnement à surtout tendance à m'effrayer ! L'ADN est l'un des éléments aussi élémentaire que primordiale dans la détermination de notre être, et je n'envisage pas une seconde de laisser un tiers, employeur ou autre, y accèder, pour quelque raison que ce soit ! La seule exception que je vois à cela étant éventuellement d'ordre strictement médical, et sous réserve que ce soit fait de manière très encadré.


Update du 1er juillet 2008 : suite à une remarque quant au ton de mon article, il faut apporter deux précisions. L'extrait d'interview que je cite provient d'un homme spécialisé dans les nouvelles technologies. On peut donc comprendre son engouement pour cette "avancée". De plus, et afin d'éviter les dérives, l'article du journal Le Monde précise aussi qu'une loi est en préparation aux États-Unis pour interdire la discrimination à l'embauche sur des bases génétique.
Ça ne change rien à mon avis, mais ces deux précisions sont peut-être nécessaires pour corriger le ton de ma bafouille !

Ce week-end, on m'a offert un bouqet de roses.
Classique ?
Peut-être...
Mais c'est la première fois que l'on m'offre un bouquet de fleurs, et mine de rien, j'avoue que ce cadeau m'a beaucoup touché ! Je crois que j'aime bien les fleurs
Il va donc falloir s'occuper de problèmes bassement terre à terre (Hum... Bouquet implique vase. Ah... Qu'est ce qui peut jouer le rôle de vase dans cet appart ? ) !
D'ailleurs, deux jours après, les fleurs sont toujours aussi jolies, mais les feuilles semblent bien abattues. Y aurait il un moyen de leur permettre de résister plus longtemps ? Du potassium ? De l'azote ? Du phosphore ? Va falloir que je me documente !

Vous vous souvenez du bug de l'an 2000 ? Mais si ! Les zones mémoires trop petites qui allaient forcer des tas de puces électroniques à passer de l'an 1999 à l'an 1970.

Et bien les Américains s'apprètent à avoir un problème similaire avec leurs pompes à essence. Bien qu'ils soient les chantres du modernisme, ils conservent des milliers de vieilles pompes à essence. Après tout, tant qu'elles sont capable de délivrer le précieux liquide, pourquoi en changer ?

Seulement voilà, ces pompes ont une limitation : elles ne peuvent pas afficher de prix supérieurs à 3,99 $ par gallon ! L'essence ne coutant pas grand chose outre-atlantique, ce n'était pas gênant. Mais même là bas, les coûts augmentent. Et au début du mois, le gallon atteignait déjà 3,70 dollars [1] en moyenne. Bien des problèmes en perspective pour les petits vendeurs pas capable d'investir les 10 à 15000 $ que couterait une nouvelle pompe, et pour les fabricants, en rupture de stock devant l'afflux des demandes de renouvellements !

Source : http://edition.cnn.com/2008/US/05/12/old.gas.pumps.ap/

[1] : Soit 63 centimes le litre. Amis automobiliste, je vous laisse apprécier...

"Le livre, comme livre, appartient à l’auteur, mais comme pensée, il appartient—le mot n’est pas trop vaste—au genre humain. Toutes les intelligences y ont droit. Si l’un des deux droits, le droit de l’écrivain et le droit de l’esprit humain, devait être sacrifié, ce serait, certes, le droit de l’écrivain, car l’intérêt public est notre préoccupation unique, et tous, je le déclare, doivent passer avant nous. (Marques nombreuses d’approbation)"

Et l'auteur sait de quoi il parle : ses nombreux écrits sont parvenus jusqu'à nous, signé de ce nom si fameux : Victor Hugo.

Week-end particulièrement agréable, en compagnie d'une amie d'enfance. Au menu : magasin de Bonsaï avec un vendeur aussi passionné que sympathique, petite balade au parc floral de Vincennes, Suite pour Violoncelle de J.S. Bach, pause gourmande à la mosquée de Paris, promenade sur les Champs-Élysées, éclats de rire, longues discussions nocturnes, et j'en passe des meilleures.
Il ne faut pas non plus oublier les petites contrariétés inévitables tel que la panne de bus presqu'au milieu de nulle part : suspension cassée, mais aussi la recherche d'un bateau qui ne peut pas être trouvé : embarquement annulé ce jour pour raisons techniques.

Le week-end s'est déroulé à toute vitesse, comme dans un conte de fée. Voilà qui permet d'être armé de bons souvenirs pour tenir jusqu'au prochain, qui sait, peut-être au milieu de l'océan indien