Depuis deux semaines, beaucoup de boulot, des journées qui dépasse parfois les douze heures, et deux week-ends que je donne généreusement à mon employeur en retournant au bureau [1]. Ce soir, je suis plutôt content : j'ai enfin rattrapé la majeure partie de mon retard, et surtout, dégagé toutes les petites emmerdes qui s'accumulait depuis quelques temps. Je vais donc pouvoir commencer la semaine, demain, sur de bonnes bases. Mais surtout, avec ces deux week-end passés au boulot, j'ai pu apprécier de bosser dans un bâtiment totalement vide. Pouvoir bosser presque une journée complète sans la moindre interruption : le rêve. Ce sont dans ces moments là que je me rend compte que j'aime vraiment mon boulot. Ce soir, alors que j'avais terminé ce que je voulais faire, et bien qu'on soit dimanche, je suis resté un peu plus longtemps que prévu, juste pour avancer un projet qui m'intéresse vraiment, même s'il ne présente pas d'urgence. Simplement pour pouvoir pleinement m'y consacrer, sans être dérangé.
Y'a pas à dire, être ingénieur système, c'est génial, mais des collègues boulets, ça peut vraiment vous pourrir un boulot !

[1] : Non, mon employeur ne m'exploite pas. Il n'est pas au courant de ces week-ends, et s'il le savait, n'en serait pas content : il m'a déjà reproché de rester trop longtemps certains soirs... Non, ces week-ends là, ce n'est pas pour faire plaisir à mon employeur, mais plutôt pour rassurer ma conscience et me faire plaisir.