Ce mardi 30 janvier a lieu la sortie officielle du nouveau système d'exploitation de Microsoft à destination du grand public : Microsoft Windows Vista.

Bien entendu, il y a du bon et du moins bon. Je m'arrêterais juste sur un point : l'omniprésence des DRM, et les contraintes induites pour les utilisateurs. Les DRM, ce sont des pseudos verrous numérique réclamés par les grands éditeurs de contenus multimédia afin d'essayer d'endiguer la contrefaçon. Et bien je ne vais même pas rentrer dans les détails, et me contenter d'un exemple : la lecture d'un DVD HD (les disques Blu-Ray ou HD-DVD pouvant stocker des films en haute définition).
Avec Vista, pour pouvoir visionner un film présent sur un tel disque, il faut que l'ensemble des conditions suivantes [1] soient remplis :

• Lecture du film par un logiciel certifié (exit les logiciels libres comme VLC) ;
• Une carte vidéo certifiée
• Un pilote de périphérique certifié ;
• Un cordon HDMI certifié ;
• Un écran certifié.

Au delà du fait que tout cela est un équipement fort coûteux, cela signifie aussi que l'utilisateur ne maîtrise plus ce qui se passe sur sa machine : ce sont les diffuseurs de contenus qui imposent leur loi, y compris au sein même de notre ordinateur personnel.

Quand au but recherché, à savoir limiter la contrefaçon, il me semble surtout que cet arsenal va pousser vers la tendance inverse. En effet, l'ensemble des conditions permettant de lire un disque Haute-Définition est beaucoup trop contraignant. Aussi, posant que postulat de base que la majorité des protections informatique seront de toute façon un jour contourné par quelqu'un d'astucieux, je suis persuadé que la plupart des films haute-définition seront eux aussi contrefait, et téléchargeable sur Internet. À partir de là, l'utilisateur lambda préférera probablement télécharger les films qui l'intéresse et visionnable sur un matériel quelconque plutôt que d'acheter des disques nécessitant un matériel particulier et coûteux pour les lire.

Si vous voulez en savoir un peu plus sur les DRM, vous pouvez aller voir cet article : Analyse du coût de la protection de contenu de Windows Vista. Attention, ça fait peur...

[1] Source : Futura-sciences. Je n'ai ni l'envie, ni les moyens de vérifier par moi-même...

Je viens d'apprendre que début janvier, le scooter de l'un des fils de N. Sarkozy a été volé. Celui ci a été retrouvé une dizaine de jours plus tard. Les analyses de deux prélèvements ADN ont alors permis de retrouver le coupable.

Sur le coup, je me dis que notre ministre de l'intérieur est un peu gonflé. Faire réaliser des analyses d'ADN pour retrouver les voleurs du scooter de son fiston me paraît particulièrement exagéré. Seulement voilà. En continuant à lire l'article, un policier interrogé sur la célérité de l'enquête affirme que les méthodes utilisées sont classiques.

Alors là, je m'interroge. Est il vraiment classique de réaliser des analyses ADN pour un simple vol de scooter ? Si oui, ça me semble être une débauche de moyen sans rapport avec l'enjeu. Si non, pourquoi cela aurait il été accordé spécialement à N. Sarkozy ?

Ce 11 janvier, la Chine a réussi à détruire l'un de ses vieux satellites météorologique via un missile tiré depuis le centre spatial de Xichang [1]. Elle démontre ainsi à tous qu'elle a dorénavant les capacités de détruire tout satellite qui serait jugé ennemi, ce qui était jusqu'à maintenant l'apanage des États-Unis et de la Russie.
Déjà l'année dernière, la Chine avait montré son savoir faire en aveuglant des satellites espions États-Uniens avec un laser [2].

Se dirige t'on vers une nouvelle course à l'armement dans l'espace ?

Une telle escalade a déjà eu lieu au cours de la guerre froide. C'est alors que les deux superpuissances de l'époque se sont dotés de systèmes de destruction de satellites. Toutefois, Elles ont mis fin à leurs essais en 1985, estimant que les débris engendrés étaient bien trop dangereux pour les satellites toujours opérationnels.

Depuis, des négociations PAROS (Prevention of an Arms Race in Outer Space / prévention d'une course aux armements dans l'espace) sont en cours à Genève, sans grand succès. Les principaux freins venant des États-Unis et d'Israël.

Au cours de l'été 2006, les États-Unis ont redéfinis leur stratégie vis à vis de l'espace. Dans ce document, on apprend notamment que "La liberté d'action dans l'espace est aussi importante pour les États-Unis que la puissance aérienne et maritime". Par conséquent, "le secrétariat à la Défense devra développer ses capacités pour assurer la liberté d’action dans l’espace et, si besoin, refuser cette liberté à ses adversaires". Ce qui n'exclut pas, loin de là, l'utilisation d'armes dans l'espace pour arriver à cette fin. D'ailleurs, afin de ne pas voir ces armes interdites, le document précise également que "Les États-Unis s'opposeront au développement de nouvelles législations ou de restrictions cherchant à interdire ou à limiter l'accès des États-Unis à l'espace ou à l'usage de l'espace. Les accords sur le contrôle des armements proposés ne doivent pas nuire aux droits des États-Unis à mener des efforts de recherche ou à procéder à des essais.".

Depuis, la Chine a d'abord montré savoir aveugler les satellites ennemis, et maintenant les détruire. Que cherche t'elle ainsi ? Simplement rattraper et doubler les États-Unis dans une nouvelle course à l'armement, ou aussi poussez ces derniers à s'assoir à une table de négociations pour signer enfin un traité d'interdiction des armes dans l'espace ?


[1] : Une inconnue toutefois. On ne sait pas si le missile a détruit le satellite en le percutant directement (technologie dite "hit to kill") ou bien en explosant juste à côté.
[2] : L'utilisation d'un laser sur un satellite distant permet de l'aveugler sans toutefois l'endommager.

Dans le dernier article du blog d'un prof, celui évoque la violence au sein de son établissement. Ce n'est malheureusement pas un cas isolé, loin de là. En discutant récemment avec un collègue dont l'épouse est enseignante, j'ai appris l'existence de gang "anti-bolosse".

L'action se situe dans un collège d'une ZEP sensible. Un collège où les profs qui ont l'outrecuidance de se balader dans la cour se font insulter par les élèves. Dans ce collège s'est formé un gang "anti-bolosse". Un "bolosse", c'est tout simplement un élève qui a de bons résultats, de bonnes notes. Là-bas, lorsque l'on a une bonne note, on se fait passer à tabac à la récréation suivante. Résultat, les élèves qui n'ont pas envie de travailler sont portés aux nues, et ceux qui ont envie de bosser ne le font pas, par peur des représailles...

Que faire face à de telles situations ? Comment réagir face à l'omniprésence de la violence ?

Aujourd'hui, l'UMP réunie en congrès a "choisi" Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa comme étant son candidat officiel pour les prochaines élections présidentielle Française.
À cette occasion, son site officiel a été mis en ligne. On peut y voir notamment la page suivante où le monsieur en question annonce, je cite, : "La France dépense trop et depuis trop longtemps".

Entendre cela dans la bouche de quelqu'un qui vient de faire dépenser trois millions et demi d'euros à son parti pour organiser le "spectacle" au cours duquel il a été intronisé candidat, ça a tendance à me faire rire... ou pleurer...

Souvent, je me lève le matin très motivé pour faire plein de choses. Et souvent, le PC absorbe toute ma journée sans même que je m'en rende compte.
Lenono raconte ça bien mieux que moi.

Interlocuteur 1 : les outils A et B ne fonctionnent pas.
Interlocuteur 2 : Ah oui ! Mais c'est normal !

Plus tard, la même journée.
Interlocuteur 3 : Mais il ne pourra pas faire ça, ce n'est pas un informaticien.
Interlocuteur 4 : Pas grave. On l'envoi deux semaines en formation et il saura programmer.

Conclusion 1 : je n'ai pas la même notion de normalité que d'autres.
Conclusion 2 : pourquoi certains s'embêtent avec plusieurs années d'études quand quelques semaines de formation suffisent !

On entend souvent dire que la vie à Paris est stressante.
Je pense qu'il faudrait plutôt dire que les parisiens se rendent la vie stressante.
Exemple typique avec les utilisateurs du métro. La RATP, quoi qu'on en dise, fait les choses bien. En journée, les métros passent toutes les trois ou quatre minutes, voire toutes les deux minutes sur certaines lignes.
Pourtant, lorsque l'on est dans le couloir menant à une station et qu'on entend un métro arriver, inévitablement, il faut que certains se mettent à courir pour tenter d'attraper ce métro, au risque de se rompre le cou en dévalant les escaliers.
Alors qu'il est si simple de continuer tranquillement son chemin et de prendre le métro qui arrivera dans les deux minutes qui suivent... Deux minutes, ce n'est pourtant pas si long !

Condamné à mort pour crimes contre l'humanité, Saddam Hussein a été exécuté samedi matin, par pendaison.
Je ne m'étendrais sur l'abomination d'une mise à mort, même pour un dictateur convaincu entre autres de nombreux massacres, ni sur les raisons qui ont pu provoquer une telle précipitation dans l'exécution de la sentence.
En revanche, je ne peux m'empêcher de m'interroger quant au score de la vidéo de son exécution sur le site Youtube. Aujourd'hui mardi, soit quatre jours après les faits, cette vidéo était la seconde vidéo la plus visionnée de la journée.
Pourquoi les images de la mort d'un homme, aussi connu soit il, fascinent tellement ? Comment interpréter un tel voyeurisme morbide ?