Il y a quelques semaines, lors d'une interview sur la radio RMC, Ségolène Royal, candidate à la présidence de la République française, s'est trompée à plusieurs reprises sur le nombre de sous-marins nucléaires possédés par la France. Bien entendu, la droite avait sauté sur l'occasion pour lancer nombre de critiques, estimant qu'il était dangereux de voter pour quelqu'un qui sera à la tête d'une armée qu'il ne connaît pas.

Là où cela devient cocasse, c'est que le candidat de la droite, Nicolas Sarkozy, vient de se tromper également, sur le même sujet et dans la même émission ! Gageons que les "notables" de la droite, si prompt à railler la candidate de gauche, sauront trouver des excuses à la défaillance de leur candidat favori...

Pour information, la France dispose de six Sous-marins Nucléaires d'Attaques (SNA). Ce sont des sous-marins à propulsion nucléaire (ce qui leur permet de rester plusieurs mois en plongée), mais équipés d'un armement dit conventionnel (mines, torpilles, missiles).
Par ailleurs, la France dispose également de quatre Sous-marin Nucléaire Lanceur d'Engins (SNLE). Ces sous-marins, également à propulsion nucléaire, disposent d'un armement conventionnel, mais sont également équipés de missiles balistiques stratégiques à charge nucléaire. Chacun de ces sous-marins peut emporter 16 missiles à tête nucléaire.

C'est ce que propose le gouvernement norvégien.

Afin de préserver la biodiversité végétale pour le futur, le gouvernement norvégien se propose de creuser une grotte dans laquelle il stockera des millions de graines. Cette grotte sera creusée dans une montagne gelée sur l'île norvégienne de Svalbard, dans l'océan arctique. Les graines seront bien conservées grâce à la température du lieu : - 18°C. L'avantage de cette méthode est que le stockage sera à l'abri des coupures de courant, du réchauffement climatique ou de la montée des océans, la grotte se trouvant à 130 mètres d'altitude. De plus, afin de s'assurer de la bonne conservation des graines, celles ci seront régulièrement semées.

À défaut de savoir épargner notre planète, tentons d'en sauver un maximum...

Plus de détails sur ce projet ici : http://www.croptrust.org/main/seedvault.php

Vous vous êtes déjà demandés comment le curseur de votre souris fait pour se déplacer sur votre écran ? Non ? Pourtant, l'explication peut réserver quelques surprises !
Si vous voulez en savoir plus, c'est par là : http://www.1-click.jp/ (Attention, flash nécessaire.)

Une fois n'est pas coutume, parlons un peu politique. Aujourd'hui, si l'on en croit les sondages, quatre candidats se détachent dans la course pour les prochaines élections présidentielles. S. Royal et N. Sarkozy pour le PS et l'UMP, F. Bayrou et J.M. Le Pen pour l'UDF et le FN. Maintenant, supposons que F. Bayrou arrive à franchir le premier tour. Que se passerait il alors ?
J'exclus d'office l'hypothèse où notre homme se trouverait confronté au candidat du FN, cela me semble plus qu'improbable. Il nous reste donc deux cas : F. Bayrou/N. Sarkozy, ou F. Bayrou/S. Royal. Regardons d'un peu plus prêt :

• Dans le cas n°1, le candidat centriste, en plus de ses voies, obtiendrait probablement la quasi totalité de celle de la gauche, qui fera tout son possible pour empêcher N. Sarkozy d'accèder au pouvoir.
• Dans le cas n°2, le candidat du l'UDF remporterait certainement la majorité des voies de la droite, mais aussi une partie de celles de la gauche, déçue par la candidate actuelle.

Dans les deux cas, il est donc relativement probable que F. Bayrou remporte le duel. Il semble donc nécessaire, aussi bien pour S. Royal que pour N. Sarkozy, de se retrouver l'un face à l'autre au second tour pour avoir une chance de passer. Ces deux candidats devraient donc faire leur possible pour décribiliser le candidat de l'UDF, d'autant plus que celui-ci continue à monter de plus en plus dans les sondages.
Et bien justement !
Pas plus tard qu'hier mercredi, F. Hollande, chef de file du partie socialiste, déclarait : "Le seul troisième homme possible, on le connaît, c'est Le Pen. François Bayrou ne peut pas être au niveau de Jean-Marie Le Pen. "
Et du côté de la droite ? Pas mieux !
Hier également, X. Bertrand, porte parole du candidat de l'UMP, annonçait : " En 2002, on s'est rendu compte que Le Pen n'était même pas le troisième homme, mais le deuxième. Les intentions de vote semblent nous dire que François Bayrou arrive troisième. Moi, franchement, je pense que le FN se situe à un niveau plus important."

F. Bayrou, l'homme à abattre ?

J'ai lu récemment un article traitant d'un scénario catastrophe, mais pas si improbable.
Aujourd'hui, au dessus de nos têtes, circulent un peu plus de 10 000 satellites (tous ne servent plus, mais même hors service, ils continuent à se ballader là haut...). Au milieu de tout ça, il y a plein de débris. La NASA estiment ceux ci à près de 11 000 pour les débris de plus de 10 cm de large, et à plus de 100 000 pour ceux ayant une taille comprise entre 1 et 10 cm. Autrement dit, ça commence à devenir particulièrement dense.
Et alors ? Ce ne sont que de petits débris !
Certes, mais ceux ci circulent quand même à des vitesses souvent comprisent entre 7 et 10 kilomètres par secondes ! Près de 36 000 km/h ! À ces vitesses là, même un petit boulon devient un redoutable projectile, capable de perforer les tôles les plus résistantes.


Ici, une photo d'un panneau du satellite Solar Max percuté par un débris.


Et le scénario catastrophe ? Il est, ma foi, fort simple. Imaginons qu'un gros débris vienne heurter un satellite. Celui-ci, sous la force de l'impact, pourrait complètement se disloquer, créant autant de débris dérivant dans tous les sens à de folles vitesses. Étant donné la densité de plus en plus élevée de satellites, on peut facilement imaginer que ces nouveaux débris iraient à leur tour en détruire d'autres, provoquant ainsi une sorte de réaction en chaîne et entraînant une destruction massive de satellites. Le plus amusant avec ce scénario, c'est que le champ de débris créé serait tel qu'il ne serait plus possible d'envoyer de nouveaux engins remplacer les anciens, car il serait probablement très vite détruit.

Si un jour, vous ne recevez plus de TV, téléphone, Internet, coordonnées GPS ou autre informations météo, peut-être que ce sera parce qu'une immense partie de bowling sera en train de se conclure par un strike satellitaire !

Je vous propose une petite expérience amusante.

Allez sur le site de Google (en version américaine, le .com).

Quand vous y êtes, repositionnez vous dans la barre d'adresse, effacez son contenu, et remplacez le par ça :
javascript:R=0; x1=.1; y1=.05; x2=.25; y2=.24; x3=1.6; y3=.24; x4=300; y4=200; x5=300; y5=200; DI=document.images; DIL=DI.length; function A(){for(i=0; i-DIL; i++){DIS=DI[ i ].style; DIS.position='absolute'; DIS.left=Math.sin(R*x1+i*x2+x3)*x4+x5; DIS.top=Math.cos(R*y1+i*y2+y3)*y4+y5}R++}setInterval('A()',5); void(0);

Admirez, mais ne vous faites pas une entorse au yeux.

Oui, ça ne sert à rien. Et alors ?

Oui, vous avez bien lu. Il existe maintenant une peinture anti-grippe !

C'est une invention que l'on doit à des chercheurs du célèbre Massachusetts Institute of Technology (MIT). Le principe de fonctionnement est finalement très simple : cette peinture est composé d'un polymère qui contient de minuscule piques, de l'ordre de quelques nanomètres, qui percent la membrane des virus qui aurait la mauvaise idée de s'en approcher. Et du fait de leurs petites tailles, ces piques sont insensibles pour les humains.

L'avantage de cette méthode sur les antibiotiques, c'est que le virus de la grippe, ou autre joyeusetés du genre, ne semble pas développer de résistance face à cette nouvelle attaque !

Mieux, ce procédé n'est pas uniquement valable avec la grippe. Ça marche aussi avec des bactéries du genre Escherichia coli ou Staphylococcus aureus, responsables des maladies nosocomiales.

Et quand ça commence à perdre en efficacité ? Il suffit de passer un coup d'eau savonneuse, histoire d'enlever tous les cadavres qui recouvraient les multiples aiguilles !

Astucieux, n'est ce pas ?

Principale source : MIT's anti-microbial 'paint' kills flu, bacteria

L'Alliance pour la Planète, regroupement de plusieurs associations à tendance écologiste, a lancé l'opération "Cinq minutes de répit pour la planète". il est demandé à tout le monde d'éteindre ces lumières entre 19h55 et 20h00 ce jeudi 1er février. L'objectif n'est évidemment pas de faire une économie d'énergie en cinq minutes, mais d'attirer l'attention de tous sur des gestes simples qui permettrait de consommer moins, et donc de sauvegarder notre planète. Et surtout, si le mouvement est suffisamment suivi, cela permettrait d'envoyer un geste fort vers les candidats aux élections présidentielles françaises.

Le mouvement sera t'il suivi ? Je pense que oui. Le message a été relayé de partout, que ce soit dans la presse quotidienne, à la TV ou à la radio, ou encore sur de très nombreux sites Internet. À Paris, la Tour Eiffel et une dizaine d'autres monuments ont également annoncé leur participation à cette opération. La dimension simple et amusante de l'expérience va sûrement en tenter pas mal. Pour beaucoup, ce sera juste un geste fun, pour coller à la mode : "ça ne nous coûte rien et ça permet d'aider la planête".

Sauf qu'en fait, non. Les promoteurs de l'opération l'ont d'ailleurs bien précisé : le but est de réaliser un geste symbolique pour sensibiliser les gens, pas d'économiser quoi que ce soit. Surtout que de ce point de vue, on aura plutôt l'effet inverse. En effet, à 20h00, quand tout le monde va rallumer ses lumières, il va y avoir une brusque augmentation de la demande d'énergie. Ce sont donc les centrales les plus réactives qui seront mises à contribution. Et les plus réactives, ce sont les centrales au charbon. Le fait que plein de gens éteignent leurs lumières, puis les rallument cinq minutes après, va donc rejeter dans l'atmosphère plus de CO2 qu'à la normale.

Il y a encore plus drôle. Imaginons qu'il y ait vraiment beaucoup de monde à participer à cette opération. L'électricité à un défaut : on ne sait pas la stocker. On doit donc la produire au moment où l'on en a besoin. Cela veut dire que la production doit être très proche de la consommation. Si on a soudain un brusque écart (il me semble qu'une baisse de la consommation de 12% en 2 mn est le point critique, à vérifier), le déséquilibre sera trop grand pour les centrales qui pourrait se "mettre en sécurité". Des réseaux électriques vont être momentanément isolés et probablement coupés un peu partout pour tenter de rétablir un équilibre entre consommation et production. À peu de chose près, c'est le problème qu'il y a eu le 4 novembre dernier, quand une partie de la France et de l'Allemagne se sont retrouvés dans le noir.

Alors ? Aura t'on droit à un black-out complet sur toute la France ? C'est peu probable. Il faudrait qu'il y ait vraiment beaucoup de monde qui participe, et en éteignant plus que simplement les lumières. De plus RTE est au courant, et a donc surement pris ses précautions. Mais ne sait on jamais... Réponse dans quelques minutes !

Mise-à-jour : pas de black-out, mais le mouvement a été assez bien suivi. Une baisse de la consommation de près de 1%, selon RTE. On peut deviner cette baisse sur la courbe présente sur cette page : Courbe de charge de la journée en choisissant la date du premier février. On remarquera quand même que la chute de la consommation due à l'extinction des téléviseurs entre 22h15 et 22h30 est bien plus visible...