Voilà une semaine que je squatte la machine à café du troisième étage, et rien. Pas une seule fois, je n'ai pu entrevoir "l'habitante du troisième", malgré deux à trois passages quotidiens.
En revanche, je peux écrire un rapport détaillé sur le contenu délivrée par ce distributeur automatique. Je sais maintenant que son thé est infect, que je n'aime toujours pas le café industriel, que la soupe tomate-basilic est quelconque, mais pas si mauvaise que ça, et que le chocolat que je viens de tenter a un arrière goût de chocolat, mais surtout un goût très prononcé de... café !

Accessoirement, je sais aussi que pas un seul des noms féminins présent dans l'annuaire du bâtiment n'est référencée comme étant situé dans le bureau où j'ai déjà vu mon inconnue installée...

En résumé, je ne sais pas grand chose...